Marie VAILLANT poursuit actuellement sa seconde année de noviciat à Castelgandolfo en Italie. Interviewée par une journaliste de « Avvenire », quotidien italien d’inspiration catholique, qui enquête sur la vie religieuse, elle explique son parcours.
« Les origines de ma vocation ? Je me suis sentie écoutée et aimée des jeunes. Je suis attirée par eux, spécialement par les plus pauvres. Ce sont eux qui me conduisent à Jésus. »
Marie Vaillant irradie la joie salésienne. « Mon histoire est très simple – dit-elle – je suis née dans une famille catholique à Lille en France. Enfant, je pensais déjà à la vie religieuse, mais en grandissant je me suis dit que ce n’était pas pour moi. J’étais aussi convaincue que je n’aurai jamais à travailler avec des jeunes, mais il y a les surprises de Dieu !
Marie est diplômée ingénieure et commence une brillante carrière professionnelle. En 2011, elle accepte d’accompagner un groupe de jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid. Au retour, elle demande à recevoir la Confirmation. Le groupe de préparation au sacrement est guidé par une FMA. Cette sœur, ensuite, propose à Marie de donner un coup de main pour le groupe scout qui se réunit régulièrement dans la maison des sœurs.
« Une de mes collègues de travail me lance la même invitation – souligne Marie – je suis obligée de constater que deux personnes différentes me font la même proposition et j’accepte. Je n’avais jamais animé un groupe de jeunes mais l’accueil que je reçois de ces scouts est merveilleux ! En outre, je touche du doigt combien est intense et contagieuse la joie des FMA. Ainsi, je sens que j’ai trouvé ma maison et je décide de présenter ma demande pour devenir sœur.
Depuis 2014, je me trouve dans ce noviciat international. Nous sommes onze : cinq proviennent de différents pays d’Europe, une de la Jordanie et cinq italiennes. A Rome, le long de la Via Appia, se trouve un autre noviciat qui accueille une quinzaine de jeunes. Nous sommes toutes très heureuses. »
Je lui demande ce qui l’attire dans le charisme salésien. « Il y a tant de choses qui me plaisent – répond-elle – en particulier, cette façon de vivre avec simplicité jour après jour, en basant tout sur Dieu. Ceci est le fondement de la joie typique des salésiens.
C’est beau de travailler pour aider les jeunes à découvrir le sens de leur vie, nous accompagnant et nous aidant réciproquement. Pour moi, la mission est d’annoncer Jésus, cherchant à vivre moi-même ce que je dis pour que mes paroles ne soient pas vaines. Je me sens poussée par ces jeunes spécialement les plus pauvres. Ils nous donnent tant !
Comme l’a écrit dans l’Etrenne 2018, le Recteur Majeur des Salésiens, Don Àngel Fernàndez Artime, nous salésiens, sommes appelés à vivre la joie de la vocation dans l’amour.
Donatella Coalova – « AVVENIRE »