Laudato Si n°14

Le vendredi c’est poisson!?

Nous le savons, le vendredi, par tradition, c’est poisson, par pénitence car la viande était un luxe. Au prix du poisson, pas sûr que ce soit encore dans nos pays vraiment logique, mais surtout, aujourd’hui est-ce encore cohérent ?

Info : Un kilogramme de poisson d’élevage nécessite 9kg de poissons sauvages transformés, sous forme de farine ou huile. C’est le cas du saumon par exemple.

Manger du poisson peut favoriser la pauvreté en Afrique de l’Ouest.

L’organisation Feedback a calculé que la production d’huile de poisson d’Afrique de l’Ouest pour l’industrie norvégienne prive de poisson jusqu’à 4 millions de personnes dans la région. « Le déplacement de poissons sauvages du Sud pour nourrir les saumons du Nord, qui sont ensuite vendus à prix d’or, crée un nouveau type de colonialisme alimentaire, qui ne fait qu’aggraver les inégalités dans le monde ». La France est le premier importateur d’huile de poisson d’Afrique de l’Ouest. (source Reporterre)

Le chalutage profond

La pêche artisanale dans le monde : elle emploie 12 millions de personnes, tandis que la pêche industrielle n’en emploie qu’un demi-million. Chaque hiver, l’arrivée dans la Manche des plus gros navires de pêche au monde suscite la colère et la sidération des pêcheurs locaux, du fait de leur efficacité redoutable, soutenue par les pouvoirs publics, au détriment du milieu marin et des pêcheurs côtiers. (source Bloom Association)

Quand on fait les courses

1. Poissons de saison et locaux
2. Poissons à ne pas acheter car en voie d’extinction : grenadier, flétan, empereur, lingue, sabre noir et sébaste
3. Éviter les poissons d’élevage
4. Si possible, pêchés à la ligne et de saison

Pour Guînes, St Cyr, Marseille, possibilité d’achats en direct via Association Plein Mer.